À moi seul,
bien des personnages de John Irving, Seuil,
mai 2013.
Adolescent, Bill est troublé par ses béguins
contre nature pour son beau-père, ses camarades de classe, et pour des femmes
adultes aux petits seins juvéniles… Plus tard, il assumera son statut de suspect sexuel, et sa vie entière sera marquée par des
amours inassouvies pour les hommes, les femmes et ceux ou celles qu’on
appellera bientôt transgenres.
Dans ce roman drôle et touchant, jubilatoire
et tragique, John Irving nous parle du désir, de la dissimulation et des affres
d’une identité sexuelle « différente ». Du théâtre amateur de son enfance
jusqu’au bar hot où se joue la révélation
finale, en passant par la bibliothèque où la sculpturale Miss Frost l’initie —
tout d’abord — à la littérature, le narrateur s’efforce de trouver un sens à sa
vie sans rien nous cacher de ses frasques, de ses doutes et de son engagement
pour la tolérance, pour la liberté de toutes les altérités.
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